Silos sémantiques et stratégie rédactionnelle VS liens entrants

Dans les articles précédents vous avez pu lire que l’enjeu est de comprendre l’intention des prochains utilisateurs de votre site Internet, que le travail sur les mots clés et du contenu s’effectue autour de leurs attentes. Etant donné qu’il existe différentes perspectives côté internaute, vous devez avoir du contenu les représentant, chacune d’elles. La structure en silos sémantiques sert notamment à cela, elle correspond à une bonne pratique SEO. Il est donc important d’en comprendre le fonctionnement.

L’ensemble des attentes de tous vos visiteurs peut se traduire en quelques grandes lignes, dont le nombre doit être idéalement relativement court, 5 étant à mon avis un maximum. Un rédacteur freelance va créer des articles ou d’autres formes de textes, pour alimenter chaque silo. Plus votre spécialiste SEO en définit, plus il faudra d’articles mensuels. Comme vous externalisez votre rédaction web, le volume de textes est un critère du prix final.

Mais ce choix n'a de valeur qu'en comparaison avec le Netlinking : quelle est la solution la plus pertinente dans l'association prix + résultats ?

Echographie des 2 solutions

Le trajet est long de l’écriture web au référencement

Le strict minimum est de nourrir au moins une fois par semaine votre site avec des rédactionnels.

Dans la mesure du possible chaque silo sémantique s’alimente avec un article d’une longueur pouvant varier de 400 à 1 500 mots selon la fréquence de publication. Mon expérience montre qu’en moyenne il faut 3 fois plus de temps pour ranker avec des textes courts à raison de 1 par semaine, qu’avec des textes longs.

Ainsi, un positionnement acquis en 4 mois avec une rédaction de 1 500 mots, s’étalera sur 12 mois avec une longueur de 400 mots. Ce constat suppose une même qualité d’écriture. Pour positionner votre site le plus rapidement possible dans les SERPs, il convient par conséquent de privilégier la fréquence de publication, et non le prix. Si votre budget est serré, vous devez acceptez que le flux de visiteurs sur votre site arrive plus tardivement.

Plus tôt il y a du trafic ciblé sur votre site, plus vite ce flux de visiteurs collaborera au minimum à la richesse du contenu. Au mieux vous aurez des conversions. Outre la visibilité dans les SERPs, les silos sémantiques créent un biotope favorisant l'engagement : une richesse collaborative existe, je conseille de l'exploiter. Cette stratégie est gagnante pour votre activité. Divers critères doivent bien entendu être réunis dans vos pages Web, notamment l'utilité des informations publiées. Une partie de la publication peut être laissée à vos utilisateurs. C'est ce que fait Amazon avec les questions publiques, c'est également ce que je préconise pour certaines création de plateforme de mise en relation. Notamment pour une plateforme de covoiturage.

Les frères ennemis ?

Entre le prix et le timing pour arriver à un résultat intéressant, une question stratégique se pose chez beaucoup d’entrepreneurs du Web : et le netlinking dans tout cela ? Pour Google, ce n’est plus LE facteur de ranking ni de trafic, sans doute parce qu’un lien n’est pas ce qui augmente l’expérience utilisateur, ni ce qui délivre l’information. Je suis dans le doute sur la raison, mais pas sur l’assurance de ce que communique ses porte-paroles.

Je vais donc vous expliquer pourquoi les silos sémantiques correspondent aux choix de votre meilleur ami, ainsi que regarder de plus près l’impact des liens externes.

Un mot clé de trop détruit toujours son intention

Si le titre est librement inspiré d’une citation d’Arthur Schopenhauer, il explique que la difficulté pour Google et celle d’un spécialiste SEO sont proches. Pour un moteur de recherche, il s’agit d’analyser le peu d’informations d’une requête de 2 à 4 mots, et de suggérer des sites pouvant répondre favorablement à la motivation de l’internaute.

Pour l’expert en référencement naturel, il s’agit de faire en sorte qu’un silo sémantique ait un ensemble de contenus rédactionnels, dont chaque page décline une réponse adaptée à une intention précise. Et essayer de faire en sorte que l’analyse de Google corresponde au sens que le prestataire à voulu lui donner. C’est d’ailleurs pour cela que j’affirme la nécessité de choisir plus qu’un rédacteur seo mettant des mots clés dans ses textes. Un autre travail de conception est à faire, puis le mettre en œuvre.

Comment se faire l’écho d’une intention ?

Avec des veilles sur l’évolution des algorithmes, il est possible d’améliorer les opportunités de d’augmenter le classement d’une page Web considérée sur une intention. Elle se traduit par un ensemble de mots clés, de verbes et noms communs et d’adjectifs. Quant à la qualité de l’information, c'est-à-dire son utilité, le signal est dans le comportement de l’utilisateur de votre site : en interagissant avec votre contenu et votre structure de navigation. Et je ne parle pas ici du taux de rebond, ce serait très simpliste. Dans certaines requêtes, un taux de rebond élevé est un signal positif, l’internaute peut trouver de suite ce qui l’intéresse.

Pourquoi choisir le contenu rédactionnel ?

Choisir le contenu web au lieu du netlinking est une façon de rechercher une récompense venant de Google. Avec une structuration en silos sémantiques, les sites Internet avec beaucoup de profondeur et d'ampleur pour leur contenu gagnent d’excellentes parts de marché.

Si vous avez des articles d’une incroyable qualité, très approfondis et avec une récurrence de publication rapprochée, des études américaines ont montré que le trafic naturel augmente. Plus le volume de bons rédactionnels s’accroit, plus le nombre de visiteurs augmente. Il arrive même un moment où vous pouvez rester sur une fréquence routinière de publication, mais sans qu’elle ne redescende. Pour illustrer, si en 12 mois votre traffic manager vous fait passer de 1 article de 400 mots par semaine, à une longueur de 700 mots, puis à un rythme de 2 textes hebdomadaires de 1 000 mots, il faut toujours rester sur cet accord. En ce cas, les études concluent après des enquêtes sur 12 mois de temps, que le flux de visiteurs continue à grimper alors que la routine est en place.

Les meilleurs constats ont été réalisés sur des sites avec 7 publications mensuelles de 1 500 mots.

Quel profil d’entreprise ?

Vous pouvez être un travailleur indépendant affilié, une petite entreprise, une grande marque, cela n’a pas d’importance. Il est donc à la portée de tout les entrepreneurs de comprendre qu’il faut s’adresser aux besoins des utilisateurs, et qu’il ne s’agit pas seulement de présenter leurs services ou leurs produits.

Définir une structure en silos sémantiques, et la construire avec le bon maillage ainsi que les mots clés est un travail complexe, car les requêtes des utilisateurs sont très simples et directes. Une fois sur votre site, la promesse de satisfaire ces utilisateurs doit être tenue. Ce qui implique d’effectuer des recherches approfondies et de consacrer 1 journée complète à un seul texte de 1 500 mots.

Substituer la création de contenus par du netlinking ?

Google affine sa façon de voir les liens. Il discerne la qualité du lien pour l’internaute, et le sens qu’il représente pour le site Internet qui en est la cible. Les liens ne servant qu’à ranker sont pondérés à la baisse. Les liens commerciaux sont traités comme tels. Et ceux qui représentent une plus-value pour l’internaute gagnent en valeur.

Le bilan et motivation de mon avis

Pourquoi les bons liens sont généralement facturés chers ?

En tant que spécialiste SEO, je vous assure que des liens bons marchés ne valent pas grand-chose. Les bons liens sont nécessairement peu nombreux, et les prestataires arrivant à générer 4 de ceux-ci par an sont heureux ! Au-delà, ce sont les rois du pétrole. Les porteurs de projets à la recherche de 1 lien de qualité par mois n’auront pas cette qualité (alors 10 liens mensuels...). Et s’ils ne l’ont pas, l’objectif de positionnement et de trafic ne sera pas atteint.  

Pour obtenir ces bons liens, il faut que le prestataire travaille tous les jours, c’est une véritable entreprise de prospection. Le taux de retour positif est très faible, et sous conditions. C’est pourquoi il ne peut pas en produire beaucoup, alors qu’il consacre du temps à la démarche.

Des sociétés m’ont dit avoir payé 10 000 € HT par an, rien que pour obtenir quelques liens de qualité. Je ne vais pas entrer dans le débat du c’est cher, c’est pas cher, c’est juste un fait. J’ai vu une société de Vidéos à la Demande payer 50 000 € HT en 3 ans rien que pour acquérir ce type de liens. Ils avaient des premières pages et des Top3 en 2019, mais la société s’est retrouvée dans une situation économique difficile, puisque la plateforme web n’a pas pu rentabiliser cet investissement, le trafic n’étant pas qualifié. Des entraves à la conversion étaient sur le site, il aurait fallu payer un expert pour apporter son aide, mais les associés n’avaient plus d’argent.

Pourquoi je suis un prestataire défavorable au netlinking

Pour comparer avec une autre société dont je suis le prestataire, avec une stratégie ancrée uniquement sur la création de rédactionnels (blogs, catégories, sous-catégories et sous-sous catégories), les résultats sont des Top3 et plusieurs centaines de milliers de visiteurs/mois, tous qualifiés. Le budget sur 3 ans est de 24 000 €. Disons pour simplifier, que sur la même période de temps la moitié moins de budget a généré beaucoup de trafic de qualité. L’entreprise cliente est rentable, la mission continue depuis 5 ans maintenant.

En conclusion, entre la pondération en baisse que Google accorde au netlinking, et l’incidence financière pour les entreprises, l’absence de rentabilité pour le freelance, vous comprenez pourquoi je n’en fais plus. Mon choix se porte uniquement sur la rédaction web et un travail de webmarketing On Site : aucun client ne m’a demandé depuis de changer de stratégie en raison des résultats.

La création de contenus rédactionnels apparaît finalement plus économique, si l’on inclut les résultats sur le flux de trafic obtenu dans une période identique et la rentabilité acquise. Quoi d’autre ? Peut-être que les études faites sur le sujet des liens entrants montrent clairement des internautes cliquant moins sur les liens commerciaux, que sur les liens pour la recherche traditionnelle d’informations. Ces liens entrants m’apparaissent encore moins dignes d’un quelconque intérêt.

 

 

Vous aurez également compris que le netlinking n’a rien à voir avec les publicités Adwords. Je suis favorable à ces dernières, au contraire. Concernant les liens commerciaux, et hors Google Ads, les secteurs les plus cliqués sont le médical, le financier et le technologique. Je crois que le référencement naturel par le contenu a de beaux jours devant lui ! A ce titre, pour la création de rédactionnels, les études soulignent que les contenus financiers ont tendance à se classer mieux dans les SERPs.

 

 

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