Une étude menée en interne par Google sur les pratiques de référencement naturel, montre une qualité moindre des pages des sites Internet, quand un spécialiste les a optimisées (de son point de vue). Le document évoque des « tentatives d'optimisation pour les moteurs de recherche de très mauvaise qualité ». Le contenu rédactionnel est directement ciblé.
Pour les habitués de mon blog de rédacteur SEO, vous savez que je prône depuis des années l’écriture d’un contenu unique et utile. Ce qui signifie pas de copié collé d’autres sources, et une rédaction apportant quelque chose d’utile au lecteur. Il est évident que ce critère de satisfaction est à rapprocher de l’intention de l’utilisateur, un critère supplémentaire. Pour résumer, il ne s’agit pas seulement de produire des rédactionnels pour dire d’en avoir, ou en pensant que leur publication va générer automatiquement une augmentation de votre référencement naturel.
Des règles sont à respecter, dont un travail de recherche, de mise en forme, d’optimisation – SEO –, et de webmarketing pour affiner cette rédaction Web. D’où d’ailleurs le déploiement par Google de son algorithme sur le contenu utile.
Le document interne à Google dispose que les textes ont tendance à simplement enchaîner une série de mots clés, ce qui produit des incohérences. Les personnes en charge de l’étude sur les pratiques de SEO dans la rédaction Web soulignent en parallèle une tendance qu’elles décrient : ajouter du contenu rédactionnel pour le référencement dans les pages produits et les pages où il y a majoritairement des images. Le problème est ici dans la mise en œuvre de la solution SEO, où la création des rédactionnels n’est pas sur mesure, mais réalisée de façon similaire pour tout le monde.
Le prestataire SEO doit s’adapter à la structure du site du client : il faut la travailler, modéliser une solution avec des optimisations pouvant répondre de façon efficaces aux objectifs ou aux problématiques rencontrées. Il est inimaginable de faire toujours la même chose avec un rédactionnel, dans toutes les situations. A savoir que le support texte doit être travaillé pour chaque page, en fonction de chaque objectif, de chaque « produit ou service » vendu, de chaque structure, et de chaque intention d’utilisateur. Pour illustrer, le storytelling est possible pour certaines page d’un site Internet.
Forcément c’est du temps pour le rédacteur SEO, et comme 0,05 € du mot (5 centimes) n’est pas rentable pour la recherche d’une telle qualité, il est probable que son devis soit compris entre 0,08 et 0,20 € (8 et 20 centimes) du mot, selon la complexité.
Ce qui fait du sens si vous repensez à la remarque des personnes ayant réalisé l’étude : les contenus des pages sont incohérents, voire elles contiennent du texte incompréhensible. Ce n’est donc pas cher, mais quid de l’objectif recherché ?
Des clients me disent que des prestataires offshores les démarchent pour une refonte de leurs rédactionnels. Peut-être avez-vous déjà reçu ce type d'e-mail, où l'on vous explique qu'il n'y a pas assez de mots clés et d'optimisations ?
Ce problème de qualité se répète dans les landing pages. Voire un peu plus souvent, car des spécialistes SEO ont tendance à mettre un gros volume de mots clés dans peu de texte. C’est pourquoi Google a envoyé des notifications par e-mail à certains annonceurs Google Ads, concernant des recommandations de suppression des mots clés redondants.
Google va même plus loin en déclarant qu’à partir du 19 janvier 2023, cette recommandation est à prendre en compte pour différents supports intégrant du rédactionnel. Mon conseil est donc de trouver un rédacteur capable de produire du contenu utile, avant de rechercher un prix.
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