Tout le monde pense savoir ce qu’est un mot clé, à savoir un terme ou une phrase qu'un professionnel sélectionne, pour être associé à une page Web. L’objectif est d’essayer de la classer dans les pages de résultats de Google sur ce terme ou cette phrase. Vous trouvez souvent cette définition dans les demandes de devis. Voici quelques illustrations :
J’ai indiqué les villes de rattachement des demandeurs, dans le but d’illustrer que l’ensemble des entreprises françaises sur le Web sont concernées. La liste peut s’étendre à d’autres besoins, tels que le référencement, les liens, Google Ads, dans la charte graphique pour les maquettes d’un site Internet, pour des développements spécifiques, de l’optimisation, etc. Dès lors que vous avez un outil numérique, vous êtes concerné(e). Voici ce que vous devez absolument savoir avant de choisir un professionnel pour choisir les vôtres.
Tous ces besoins ci-dessus finissent par utiliser le support de la phrase, soit en rédaction Web, soit en texte alternatif, en nom de catégorie, dans les URLs, etc. Avec un mot clé dedans. Je ne dis pas que tout est justifié, mais en lisant les attentes exprimées ci-dessus, le but est préhensible : classer des pages sur un terme ou une phrase contenant le mot-clé sélectionné.
Il convient de comprendre qu’un mot clé doit refléter l’intention d’un utilisateur. Depuis 2020, ce n’est pas en les mettant sous différentes formes, ni de partout dans les pages de votre site Internet, que vous atteignez vos objectifs de flux de visiteurs. Existe également le souci des conversions.
La raison de ces difficultés est que vous recherchez un spécialiste SEO stricto sensus, et non un prestataire maîtrisant également l’UX. Concernant l’Expérience Utilisateur (l'UX donc), il est important de savoir que les mots clés servent à identifier le message de chaque page Web. Un moteur de recherches et un internaute peuvent mieux saisir quelles ambitions vivent dans l’écriture de chaque texte publié. Derrière les mots clés se cachent côté entreprise des promesses, et côté utilisateur des besoins. Le rôle de l’expert est de les faire coïncider, en s’assurant que la promesse est systématiquement tenue.
A titre d’illustration, lorsqu'une page est simplement optimisée pour le terme « cheval », il est difficile de savoir si elle apporte un renseignement général, si le tropisme rédactionnel tend vers des conseils pour acheter cet animal, ou si elle cherche à s'adresser à des personnes voulant pratiquer l’équitation en centre. A moins qu'elle ne vende des équipements équestres, etc.
C’est avec d’autres termes de recherche, des mots clés secondaires, que le rédacteur précise l'objectif : cheval + photo ne draine pas les mêmes objectifs que cheval + dessin. Cheval + prix porte une promesse d’informations sur le coût d’acquisition et d’entretien, voire de pension de l’animal. L’internaute est dans une démarche de construction de son projet. Si votre site Internet se spécialise dans les annonces de chevaux et/ou de vente de l’animal, vente + chevaux et acheter + cheval sont plus pertinents. Ces exemples sont très simples, mais une expertise plus complexe peut se déployer selon le besoin d'un projet, ou le type d'internaute que vous ciblez. Pour illustrer, certains mots clés vont générer des prospects voulant investir – 1 500 € HT, alors que d'autres expressions accueillent des visiteurs pouvant investir + 15 000 € HT. Choisir a un impact pécuniaire.
Google a besoin de connaître l’expertise de votre site dans son domaine. En laissant le rédacteur mettre un peu toutes les expressions en ligne, le résultat n’est pas adapté. Les conséquences se voient soit sur le classement du site, soit sur les interactions sur le site et les leads. Et sur votre réussite économique. Pour qu’un mot clé soit utile, le prestataire doit créer une stratégie qui corresponde à votre ambition.
Cette citation de Gilles de Noyers exprime bien le contexte. Google n’aime pas quand il y a trop de mots clés. Cela noie la compréhension de l’objectif, et il préfère référencer en meilleure page un autre site qui précise plus clairement ce qu’il propose. Lorsque les pages Web sont fortement remplies de mots-clés aléatoires, juste pour faire de la sémantique, il apprécie peu également. Idem pour le lecteur.
Je sais que des freelances du SEO mettent plusieurs mots clés dans un texte alternatif, parce que les robots les lisent avec intérêt. Des confrères expérimentés et dignes de confiance ont vu des sites pénalisés pour cette raison. La pratique est assimilée à du bourrage de mots clés. Google fait attention à ce que vous mettez sur les pages d’un site. Donc le prestataire doit faire de même.
Personnellement, j’ai vu plusieurs sites Wordpress touchés dans leur référencement respectif. Parce que le webmaster avait soit mis trop de liens en dur dans la structure de navigation, sans rapport avec du texte, et pour faire du SEO (selon certains, les liens devaient être des mots clés). Tous se trouvaient employés dans l’environnement immédiat d’un blog et dans les pages des catégories, sans pages profondes. Les silos sémantiques se créent selon des règles concrètes, et toujours avec des pages profondes. Une page commence à être profonde quand elle se situe aux niveaux II et III. Voire IV si cela se justifie.
En conclusion, vous ne pouvez pas faire n’importe quoi avec même les meilleurs mots clés pour votre activité.
J’ai découvert un brevet décrivant comment Google peut fournir des mots-clés qui ont une pertinence sémantique.Il ne date pas d’aujourd’hui, mais de 2016. Toujours appliqué à ce jour, il décrit un système de traitement de données pouvant identifier des mots-clés liés sémantiquement.
La pertinence sémantique des mots-clés est basée sur les distances entre chacune des expressions, pour une même promesse. Le traitement d’un texte ponctue une première catégorie de mots clés, puis une seconde. Votre prestataire doit faire ce même travail en amont.
Chacune des catégories possède des mots-clés. Chacun d’eux peut avoir une distance sémantique vis-à-vis du principal. Il importe qu’il ne dépasse pas un seuil de distance sémantique, que ce soit dans le rapprochement et l’éloignement. L’association entre un mot clé secondaire et le mot clé principal reflète une affinité avec une thématique et une promesse contenue dans la page considérée du site. Plus elle est élevée, mieux la page est référencée. L’inverse est vrai également.
Google fait d’autres comparaisons avec divers scores d'affinités. Retenez que le mot clé secondaire doit avoir un plus petit score que le principal (je prends des raccourcis, mais l’explication a le mérite d’être compréhensible).
La seconde catégorie de mot clé sert à préciser l’intention et la promesse. Le SEO manager doit également être capable d’identifier un conflit sémantique entre 2 mots clés. En tout cas, le brevet explique bien ce fonctionnement pour le traitement par les algorithmes. En vérité, le système est capable de le faire pour comparer 3 mots clés ensemble. Voilà pourquoi tout texte, rédactionnel ou article doit s’affiner selon des règles SEO qui dépassent le fait d’avoir une bonne plume (ce qui reste indispensable) et d'en mettre de ci et de là.
Un expert sait évidemment concevoir une correspondance sémantique, ainsi que visualiser la profondeur hiérarchique.
Pour conclure, je dirais volontiers que tout commence avec le mot clé de départ, mais cette lapalissade inviterait à la moquerie :-) Et pourtant, vos pages actuelles ont-elles vraiment toutes 1 et 1 seul mot clé de départ ? Ainsi que le même pour les pages qui leurs sont respectivement reliées ? Dans l’affirmative, je vous félicite. Vous devez alors chercher à approfondir pour un meilleur référencement. Dans la négative, trouvez un spécialiste Senior, expérimenté. Il faut absolument concevoir une stratégie pertinente.
